La seconde époque de référence viendra après que nos pays se soient relevés des destructions de la Seconde Guerre mondiale. Le paysage des Marques qui avaient réussies à survivre et remis leur appareil industriel et leur Bureau d’Etudes au travail, avait fortement changé.



Les typologies des propriétaires d’automobile et la mentalité des consommateurs également. L’Automobile n’était plus forcément associée au voyage d’une élite mais plutôt à d’immenses transhumances de vacanciers populaires : les juilletistes et les aoutiens ! Les marques, dites généralistes, s’intéressaient plutôt à motoriser ces catégories populaires, laissant aux rares marques de luxe le soin d’entretenir cette notion de Grand Tourisme.


A la fin des « Trente Glorieuse » (Epoque II = 1960-70), le sigle GT arborait plutôt des véhicules sportifs, faisant la part belle aux performances plus qu’au confort, se souciant plus de ce qui se cachait sous le capot moteur plutôt que d’une capacité du coffre à bagages. Cette seconde période sera un peu celle des dernières tentatives pour l’Automobile française, avec l’apparition de marques éphémères qui essayèrent de relever le lustre de nos icones d’avant-guerre et entretenir le rêve.



Les grands couturiers français de l’Automobile ayant disparu, l’unique survivant (Heuliez) s’est reconverti vers de petites séries de véhicules industriels ou pour des compléments de gammes de nos deux groupes nationaux.


Il ne subsistait pour la fin du XXème  siècle que les officines transalpines (PininFarina, Bertone et Ital Design) pour prolonger l’esprit Grand Tourisme.